Que me faut-il pour être heureux ?
Nous pensons souvent que nous serions plus heureux si nous étions plus jeunes, plus riches, si nous avions un meilleur travail ou une plus grande maison…
La cause de notre bonheur serait alors extérieure à nous et supposerait que quelque chose change pour que nous puissions être heureux.
Les études le prouvent
Les recherches en matière de psychologie positive montrent aujourd’hui que notre capacité à être heureux dépend de trois facteurs :
- 50% de notre capacité à être heureux proviennent de notre prédisposition génétique. Nous naissons avec un « taux de base de bonheur », le plancher dont nous disposons pour construire nos fondations.
C’est comme si le niveau du bien-être avait été établi dès la naissance.
Pour autant, inutile de chercher LE gène du bonheur puisque ce dernier dépend d’une multitude de facteurs.
Il n’en demeure pas moins que les « généticiens du bonheur » ont repéré un gène, le 5-HTT, qui code pour un capteur de la sérotonine (surnommée la molécule du bonheur) dans les neurones. Et la longueur de ce gène diffère chez chacun de nous.
- 10% sont liés aux conditions extérieures que sont par exemple la santé, le travail, les résultats scolaires de nos enfants, la météo,…
- Les derniers 40% dépendent intégralement de notre comportement et du regard que nous posons sur les événements que nous traversons. C’est énorme !
Cela veut dire qu’il faut toujours garder à l’esprit que face au bonheur nous sommes tous différents et que la notion de bonheur est quelque chose de très intime et personnel dont nous sommes pour partie responsables.
Il est donc essentiel de se connaître et de repérer notre rapport personnel au bonheur, savoir ce qui nous rend vraiment heureux, pour pouvoir l’amplifier et le nourrir dans les moments difficiles.
Le bonheur, ça se travaille !
Quelques clefs, non exhaustives pour renforcer notre sentiment d’être heureux :
- Cultiver un état d’esprit positif. Cela veut dire mettre les bonnes lunettes face aux événements. C’est ce qui nous aidera en cas de traumatisme, à en sortir grandi et transformé plutôt qu’anéanti.
- Être optimiste, car les optimistes s’attribuent leurs victoires lorsqu’ils réussissent, là où les pessimistes les remettent à la chance ou à de la facilité.
Si on se sait responsable (même en partie) de nos petites ou grosses victoires, cela nous donne l’envie et le courage de recommencer.
- Se projeter : c’est la poursuite d’un objectif ou l’engagement dans un projet qui alimente notre bonheur bien plus que l’atteinte de cet objectif.
- Trouver du sens dans ce que l’on vit, car l’absence ou la perte de sens engendre du stress voire la dépression.
- Créer un espace intérieur, une relation avec soi-même qui permettra celle ajustée avec les autres.