Avez-vous remarqué à quel point la gentillesse n’a pas la côte ?

Nous avons tôt fait de l’associer à la naïveté ou la niaiserie. Les gentils le sont parce qu’ils n’ont pas le cran d’être forts et aussitôt la gentillesse devient la vertu des perdants.

Pourtant je vous propose de prendre un instant pour lui rendre ses lettres de noblesse et envisager la gentillesse comme une vertu précieuse, qui donne le goût des autres.

C’est quoi la gentillesse ?

Je ne parle pas de la « fausse gentillesse », celle qui consiste à être gentil par intérêt ou pour arriver à ses fins.

Ni d’être gentil par peur de ne pas être aimé, pour éviter les conflits ou les disputes ou encore du fait d’ignorer notre désir au profit de celui de l’autre au risque de nous couper de nous-même, de nos ressentis et de nos besoins.

Je parle ici d’altruisme, de compassion, d’empathie, de générosité, de la gentillesse qui repose sur une sensibilité aux autres, force de caractère, signe d’un contrôle et d’une affirmation de soi.

Cette vertu tellement fondamentale et dont nous avons plus que jamais besoin sous-tend une capacité à s’aimer et à aimer les autres, à assumer notre vulnérabilité comme celle de l’autre, à affirmer nos besoins tout en écoutant ceux des autres dans une bienveillance assumée.

Parce qu’être en paix avec soi-même permet d’être en paix avec les autres et parce qu’il est nécessaire pour être heureux d’être pleinement soi dans toute son humanité.

La gentillesse permet de :

  • Développer son empathie, c’est à dire son aptitude  comprendre les autres
  • Être heureux et de rendre les autres plus heureux
  • Être en meilleure santé physique et mentale comme le prouvent certaines études scientifiques
  • Mieux vivre ensemble, notamment dans le monde du travail

PODCAST - Éloge de la gentillesse

par Marion Malaussena-Drosson | France Bleu Périgord

En partenariat avec

france bleu périgord

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